Œnotourisme

Provence Tourisme œuvre pour développer l’œnotourisme en s’appuyant sur les spécificités du territoire et en mettant à l’honneur la qualité des productions afin de créer de nouvelles offres plus identitaires, compétitives et durables. De nombreux événements en lien avec la gastronomie mettent en avant les savoir-faire locaux et les démarches écoresponsables.

La Provence est un archipel de sites remarquables qui se retrouvent dans la filière oenotouristique. L’élément majeur de différenciation sur le marché national de l’œnotourisme se porte sur les paysages des territoires viticoles en Provence. Ce sont eux qui traduisent la singularité de la destination. Le positionnement de la destination sur la thématique de l’œnotourisme prend donc nécessairement en compte les éléments naturels du territoire déjà présents et connus auxquels s’ajoutent ceux plus intimistes liés au vin, à savoir une diversité des terroirs, des couleurs et de l’offre de visite.

Des productions de grande qualité et tournées vers le bio
 

Le département compte trois indications géographiques protégées (IGP) :

• IGP Alpilles
• IGP Méditerranée
• IGP Vins de pays des Bouches-du-Rhône
   

Ces IGP s’étendent sur 3 000 hectares pour une production moyenne de 180 000 hectolitres (49 % en rouge, 46 % en blanc, 5 % en rosé), dix-sept caves coopératives et quatre-vingt-seize caves particulières.

Des IGP auxquelles s’ajoutent six appellations d’origine protégée (AOP) : Palette, Côte de Provence, Coteaux d’Aix, Baux-de-Provence, Sainte Victoire et Cassis. 

Cette qualité des productions forge l’attractivité de la destination et est accentuée par un aspect essentiel, celui d’un département dont 25,9 % de la surface viticole est cultivée en bio ou est en conversion (contre 15,1 % dans le Var et 19,9 %
dans le Vaucluse en 2015).
 

185 viticulteurs sont recensés sur le département et nombre d’entre eux sont engagés dans la transition agro-écologique avec des enjeux fondamentaux pour l’équilibre des écosystèmes.

La priorité est donnée aux résidents et visiteurs des régions limitrophes

En tant qu’institutionnel du tourisme, agissant pour le département des Bouches-du-Rhône et la métropole Aix-Marseille-Provence, Provence Tourisme est animé par la volonté d’allier et de développer ces deux secteurs majeurs de l’économie,
que sont le monde de la viticulture et le tourisme, sachant que la France
est la première destination touristique mondiale (en nombre de visiteurs) et le premier pays exportateur de vins et de spiritueux (en valeur). 

L’œnotourisme est donc, en partie, un enjeu économique permettant l’accroissement de la production et de la commercialisation des vins des Bouches-du- Rhône.
Ce formidable potentiel international n’est pas pour autant la visée principale de la stratégie oenotouristique en Provence. Cet aspect n’est bien entendu pas éludé puisque le travail s’effectue collectivement au niveau régional et interrégional mais l’objectif de l’œnotourisme en Provence est, en premier lieu, de faire connaître
ses vins aux caractères affirmés aux résidents et visiteurs des régions limitrophes, à l’image des actions mises en place en termes de culture, de patrimoine et de gastronomie.

Vers un tourisme plus expérientiel

La crise sanitaire a mis à mal l’ensemble des secteurs économiques du pays, le tourisme a particulièrement souffert de ces temps de pause forcés.
Mais, paradoxalement, la crise a joué en faveur de l’approche oenotouristique choisie pour le département.
Cette crise globale a modifié les comportements et plus largement les mentalités. Malgré l’incertitude prégnante de l’époque contemporaine, les citoyens, touristes
comme résidents, savent mieux exprimer ce qu’ils souhaitent et ce qu’ils ne désirent plus, et le traduisent dans leurs actes. Il y a un changement de paradigme, vers une quête de sens, de simplicité et de responsabilité vis-à-vis des ressources
planétaires. 

Ce nouvel élan est palpable depuis plusieurs années dans le tourisme mais la
crise en a été un révélateur puissant. Il est bien question ici d’une tendance de fond qui tend même jusqu’à une évolution de l’œnotourisme vers un tourisme expérientiel.

Aujourd’hui, la clientèle est plus jeune, faisant de ses activités oenotouristiques des moments de convivialité en famille, entre amis ou en couple, proche de la nature et des producteurs, à la recherche d’une expérience lui permettant, outre la
découverte du monde du vin, de découvrir les spécificités d’un territoire et de rencontrer les producteurs locaux. La mobilité douce est privilégiée et l’idée de prendre part à la vie du domaine viticole représente un atout dans le choix du séjour.
 

La crise est donc un carrefour d’opportunités pour se réinventer, imaginer de nouvelles offres et de nouvelles expériences.