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Les données en synthèse

LES HEBERGEMENTS MARCHANDS EN 2022

Plus de 344 000 lits touristiques dans les Bouches-du-Rhône hors résidences principales de parents et/ou amis
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Hôtel les bords de mer
4 min

Les Bouches-du-Rhône sont le 3ème département le plus peuplé de France avec plus de 2 millions d’habitants et une densité de population particulièrement élevée (400 habitants par km² contre 124 à l’échelle nationale). Il est également le 2ème département en termes de résidences principales, derrière Paris. Les Bouches-du-Rhône disposent ainsi d’une réserve importante de logements en résidence parents-amis.

A cela s’ajoutent plus de 344 000 lits touristiques issues des résidences secondaires et des hébergements marchands (hors locations saisonnières non classées comptabilisées dans les logements principaux et secondaires). Le département peut ainsi accueillir chaque jour l’équivalent de 17% de sa population résidentes, une pression modérée qui a légèrement augmenté ces 10 dernières années avec la croissance des résidences secondaires. Néanmoins, on observe des communes dans lesquelles l’intensité touristique, la pression que peut exercer le tourisme sur la population, est très élevée. C’est le cas par exemple des Saintes-Maries-de-la-Mer qui peut accueillir l’équivalent de 7 fois sa population chaque jour.

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REPARTITION DE LA CAPACITE D’ACCUEIL MARCHANDE EN 2022 DANS LES BOUCHES-DU-RHONE HORS LOCATIONS SAISONNIERES

Zoom sur les résidences secondaires 

Malgré un développement important ces dernières années, le département compte relativement peu de résidences secondaires et la pression qu’elles exercent sur le parc immobilier départemental non vacant reste faible (5% des logements non vacants du département) sauf pour certaines destinations touristiques comme les Saintes-Maries-de-la-Mer (62%). Avec 47 000 résidences secondaires, il est le 23ème département de France le plus doté loin derrière les départements voisins que sont les Alpes-Maritimes, le Var et l’Hérault. 

Les hébergements marchands type hôtels, campings, résidences de tourisme, offrent une capacité d’accueil de près de 108 000 personnes dans le département, un parc relativement important au regard de ce qui est observé à l’échelle régionale ou nationale (21 lits marchands au km² vs 19 et 9 respectivement). Il représente 28% de la capacité d’accueil touristique du département, une part supérieure à ce qui est observée à l’échelle régionale ou nationale (18 et 22% respectivement). 
Hors locations saisonnières et chambres d’hôtes, les Bouches-du-Rhône sont le 13ème département en termes de capacité d’accueil marchande en France en 2022‘
Le département se distingue du reste de la France par un  parc important en hôtellerie et en résidence de tourisme ou hébergements assimilés. A contrario le parc de l’hôtellerie de plein air est relativement faible. Il est ainsi :

  • Le 4ème département en France en nombre d’hôtels et le 3ème en termes de capacité d’accueil derrière Paris, les Alpes-Maritimes (et la Haute Savoie)  avec 490 hôtels d’une capacité d’accueil totale de près de 40 500 lits. 
  • Le 46ème département en nombre de campings et parc résidentiel de Loisirs et le 30ème en termes de capacité d’accueil1 avec 64 établissements et une capacité d’accueil de près de 27 800 lits en hôtellerie de plein air. 
  • Le 8ème département de France en nombre de résidences de tourisme ou hébergements assimilés et de capacité d’accueil1 avec 87 établissements et une capacité d’accueil de près de 20 900 lits. 

A cela s’ajoutent dans une moindre mesure les chambres d’hôtes et les hébergements collectifs.

Et la location saisonnière ? 

La location saisonnière fait actuellement l’objet de travaux de recherche pour être mieux quantifiée et comparée aux autres modes d’hébergement. Dans l’attente, seules les données des meublés de tourisme classés sont disponibles : ce mode d’hébergement représente plus de 12% de la capacité d’accueil marchande du département.

Quel impact de la crise sanitaire sur le parc des hébergements marchands dans les Bouches-du-Rhône ?

Entre le 1er janvier 2020 et le 1er janvier 2022, le parc des hébergements marchands est resté stable. On observe uniquement un ralentissement de la progression de la capacité d’accueil (+0.5% en moyenne par an entre 2020 et 2022 vs 2.1% par an entre 2012 et 2020). 
Ce ralentissement des créations s’observe notamment pour l’hôtellerie et les résidences de tourisme ou hébergements assimilés, possiblement suite à la crise, le niveau de fermetures reste quant à lui comparable. 
Face à cela on note une réduction du parc de l’hôtellerie de plein air qui est attribuable à l’incendie de Martigues en 2020 dans lequel 2 campings ont brûlé et une réduction des chambres d’hôtes référencées par les offices du tourisme qui peuvent peut-être s’expliquer tout simplement par l’utilisation d’un autre biais de commercialisation (ex : les plateformes de réservation).
Les meublés de tourisme classés poursuivent leur croissance quant à eux mais à un rythme moins important que celui observé les années précédentes (+11% par an entre 2020 et 2022 vs +16% en moyenne entre 2017 et 2020) et compense la réduction des parcs de l’hôtellerie de plein air et des chambres d’hôtes.
 

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‘  Source : Insee en partenariat avec la DGE et les partenaires territoriaux – mise en ligne 2022

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Anne Autret
Anne
Autret
Chargée d'études et observation
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